Comment fixer le prix de vos toiles?

Lorsque l’on peint, on arrive très rapidement à se poser cette question du prix de nos toiles. Soit parce que quelqu’un nous demande le prix, soit parce que nous avons l’opportunité de faire une exposition. Mais voilà, chaque artiste a des prix différents et on se sent vite perdues lorsqu’il s’agit de devoir fixer les nôtres ! Dans cet article, je vais tâcher de faire le tour de la question en vous exposant les pièges à éviter, les règles qui existent ainsi que l’élément numéro 1 à prendre en considération, donc lisez bien jusqu’au bout !

Note: pour alléger le texte, la forme féminine est employée sans aucune valeur discriminatoire 😉

Bien sûr, c’est à vous de faire le travail. L’aide que je vous apporte, c’est par cet article. Alors MERCI DE NE PAS M’ÉCRIRE pour me demander de fixer le prix de vos toiles à votre place ou de vous aider à vendre vos toiles… Je reçois un peu de trop de messages d’artistes paresseux qui pensent que je vais faire le travail à leur place…

Notes importantes avant la lecture de cet article:

Vendre ses toiles, c’est partir une entreprise, ça ne se fait absolument pas en claquant des doigts. Je ne sais pas pourquoi les gens ont cette impression. Si vous souhaitez faire grandir votre clientèle, il faut vous pencher sur les notions que tout entrepreneur débutant doit intégrer, et elles sont nombreuses! Bref, il ne suffit pas de faire de belles toiles et de mettre le bon prix. Dans cet article nous parlerons simplement d’un petit aspect qui est le prix de vos toiles. C’est tout!

Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, je propose une mini-formation pour comprendre les bases du marketing pour toute personne créative. Attention, ce sont les bases pour mieux comprendre le marketing, et non une formule magique toute prête! Là encore, merci de ne pas m’écrire en me demandant de vous aider à vendre vos toiles… Ma façon de vous aider, c’est de vous proposer cette formation à prix abordable. Découvrez la présentation de ma formation « Créatifs, devenez meilleur vendeur! ».

Ouf, ça, c’est dit. Je n’avais plus le choix de faire cette introduction, je recevais bien trop de messages d’artistes qui pensaient que j’allais les aider gratuitement à vendre leurs toiles ou mettre un prix sur leurs toiles à leur place.

Revenons maintenant à l’article pour vous aider à mettre un prix sur vos toiles par vous-même.

Les pièges à éviter quand on fixe le prix des toiles

Source: pixabay.com

Si je vous parle des pièges à éviter avant de vous expliquer comment calculer vos prix, c’est parce que je veux être sûre que vous ayez toutes les infos en main avant de vous lancer dans le calcul. Je ne vous le cacherai pas, vous trouverez beaucoup d’articles vous donnant les calculs à faire, mais peu vous expliquant ces pièges dangereux. Les voici :

Piège n.1 : prendre en compte le temps d’exécution

Que vous mettiez plusieurs mois ou 20 minutes pour faire une toile, l’acheteur d’art n’est pas là pour acheter une prouesse technique mais bien une œuvre qui le touche. Donc peu importe le temps que vous avez mis dans une toile, cela ne doit pas influer sur le prix. De plus, plus vous avancez dans votre pratique, plus vous allez (peut-être) être rapide pour effectuer certaines toiles, cela devrait-il dire que vos prix vont baisser ? Non, au contraire ! Donc, si vous êtes méticuleux et prenez beaucoup de temps pour faire une toile, privilégiez les grands formats que vous pourrez vendre plus cher et votre temps sera mieux remboursé (même si je vous l’accorde, peindre un plus grand format demande plus de temps, mais faire un petit format très méticuleusement et le vendre 45$ ou 90$, c’est frustrant!).

Piège n.2 : mettre vos toiles préférées plus chères

La seule chose qui doit faire que deux toiles de même taille n’ont pas le même prix, c’est le médium utilisé : l’huile est le médium le plus cher, vient ensuite l’acrylique puis l’aquarelle et enfin les dessins. Si vous avez une toile que vous préférez, n’allez pas la vendre plus chère ! Et inversement pour une toile que vous aimez moins. Car vos goûts ne sont pas les goûts de tout le monde, et vous risquez de faire fuir une cliente potentielle qui adore votre toile mais ne veut pas l’acheter quand elle voit qu’elle a une valeur moindre, elle va tout de suite se demander quel est le problème…

De plus, une cliente qui vous aura acheté une toile plus chère se sentira flouée lorsqu’elle verra qu’une autre toile de la même taille est moins chère : elle va croire que vous avez augmenté sa toile à ses dépens. Et vous ne voulez pas d’une clientèle mécontente, car quelqu’un qui a déjà acheté une de vos toiles est plus susceptible d’en acheter une autre.

Piège n.3 : afficher vos prix sous chaque toile sur votre site web ou les réseaux sociaux

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas afficher vos prix, mais si vous publier sur Facebook (ou tout autre réseau social, ou même sur votre site web), une toile avec son prix, et que quelques mois plus tard, vous augmentez vos prix, cela va être compliqué de venir tout réajuster ensuite. La meilleure façon de faire, c’est soit de dire  « Prix réajustables en tout temps «  / « Prix à titre indicatif seulement » / « Les prix sont sujets à variation sans préavis » etc… ou bien pour les réseaux sociaux, d’indiquer : « Pour le prix, contactez-moi en privé » . Sur votre site web, faites une page avec la grille des prix en fonction de la taille, et vous n’aurez que cette grille à changer lorsque vous augmenterez vos prix.

Piège n.4 : les extrêmes de la négociation

Les gens aiment négocier. Même s’ils n’ont pas de problèmes d’argent. Alors soyez très claire à ce sujet. Car si vous hésitez, les gens le sentent. Personnellement, je suis non négociable sur les petits prix (<250$). Mais si quelqu’un me demande, je lui explique que si elle en prend plusieurs, je peux lui faire un petit rabais. Donc je montre que je ne suis pas fermée à ça, mais pas à n’importe quelle condition. Ou alors, autre technique: parfois, j’augmente mon prix de 10$ ou 20$ sur l’étiquette, comme ça, je donne l’impression que la personne me négocie. Et si la personne ne me négocie pas, je lui fais moi-même le rabais.

Pour les grands formats, ma marge est plus flexible, mais attention toutefois de toujours garder le contrôle : vous devez donner l’impression que vous préférez ne pas vendre plutôt que de vendre à n’importe quel prix. Laissez-moi vous raconter une histoire…

L’anecdote

Il y a quelques années, l’artiste en face de moi exposait pour la première fois dans un symposium. Le 1e jour, un monsieur arrive et commence à négocier sur deux toiles à 700$ . Elle accepte et descend ses prix. Puis, il lui dit : allez, j’en prends trois et vous me les faites à 1000$… donc, chaque toile devrait perdre plus de la moitié de sa valeur ! Elle hésite. Le client lui répond : « Pensez-y, je fais le tour et je reviens, voici mon numéro, mais je les prendrai seulement si j’ai le prix que je veux, sinon, vous perdrez vos ventes… ». Bref, il tient « le bon bout du bâton » comme on dit.

L’artiste commence alors à demander conseil aux autres artistes autour d’elle. On lui donne toutes la même réponse : « Fais comme tu le sens, mais dis-toi que s’il les veut vraiment, il les payera même si tu ne descend pas ton prix. » Elle décide de ne pas céder, et de lui offrir les trois à 1500$ (donc un rabais, mais acceptable). Il dit non et ne revient pas… Déception… et finalement, le soir, il l’appelle et lui dit qu’il passera le lendemain pour les prendre… Yeah ! Il a vu qu’elle ne cédait pas, il a cédé ! Il est passé les acheter le lendemain.

Cette histoire est une transition parfaite pour le dernier piège dont je voulais vous parler.

Piège n.5 : vendre à rabais

Le piège idéal… (Source: pixabay.com)

1e cas de figure :vous faites des rabais monstres de temps en temps.

Je vois des artistes qui vendent des toiles de 30×30 pouces à 50$… le problème, c’est que vous allez fâcher celles et ceux qui ont acheté au vrai prix, et ensuite, vous allez vous attirer une clientèle « Dollarama », autrement dit, vos clients vont être simplement celles et ceux qui sautent sur une bonne occasion, et non des collectionneurs.

Et ça, ce n’est pas bon pour vous à long terme.

Tout dépend bien sûr de votre objectif : si vous ne souhaitez absolument pas bâtir une clientèle solide, si vous n’avez pas du tout l’ambition de gagner en notoriété, si vous ne souhaitez jamais faire des expositions de renom, alors pas de problème. Mais sinon…ouch ! Vous vous tirez dans le pied ! En en même temps, vous tirez aussi dans le pied des autres artistes qui vendent à un « vrai » prix. Et c’est sans compter que si les gens savent que vous faites des rabais de temps en temps, ils ne vous achèteront pas tout de suite, et « attendront » les rabais ! Or, une clientèle solide, c’est plutôt des gens qui vont sauter sur votre toile s’ils ont un coup de coeur car ils auront peur que quelqu’un d’autre l’achète avant !

(Si vous souhaitez en savoir plus sur le marketing pour les créatifs, cliquez ici.)

Autre problème quand vous fixez votre prix et que vous faites un trop gros rabais:

Vous lancez comme message que vous n’avez pas suffisamment confiance dans la qualité de votre travail pour qu’il se vende au vrai prix… Et ça, on veut éviter!

2e cas de figure : vous vendez vos toiles pas chères, EN TOUT TEMPS.

Alors là, vous vous décrédibilisez car votre message c’est : « Ce que je fais ne vaut pas grand-chose. ». Or c’est faux, ça a de la valeur, mais si vous voulez que les gens le croient, il faut que la première personne à le croire, ce soit vous !

Et si vous vous dites : oui mais vaut mieux que je vende trois grandes toiles à simplement 50$ chaque plutôt qu’aucune toile… je vous répondrai : ce n’est pas votre produit le problème, mais votre clientèle !

Car lorsque vous aurez construit une bonne clientèle, le problème sera plutôt : j’ai vendu mes trois grandes toiles à 800$ chaque et les gens en veulent d’autres et je n’ai pas eu le temps d’en peindre d’autre !!! C’est ce qui s’appelle un beau problème, et c’est cela que l’on vise… non « d’écouler la marchandise à bas prix ».

Bien sûr, tout dépend de vos objectifs.

Si vous avez besoin de faire un changement d’huile et que vous voulez simplement payer cela en vendant quelques toiles, faites-vous plaisir. Mais si vous souhaitez vendre À LONG TERME… pensez-y bien!

Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon de faire des rabais de temps en temps, mais des rabais raisonnables! Par exemple, offrir un rabais à vos collectionneurs, ou si une personne vous réfère et vous fait gagner un nouvel acheteur. Ou bien faire un petit rabais pour la St Valentin parce que vous vous sentez l’âme amoureuse… Mais cela ne devra JAMAIS excéder 20% voire 25% max. Bien sûr, cela reste mon avis.

Source: pixabay.com

Voilà les principaux pièges à éviter. Vous pouvez, une ou deux fois par année, faire une vente de garage pour écouler des vieilles toiles : des toiles que vous ne présentez plus, ni en expo, ni sur les réseaux sociaux ou votre site web. Ces toiles ont des petits défauts, ont jauni etc. Bref, des toiles que vous ne présentez plus du tout et à la rigueur, que vous pourriez jeter. Elles sont encore belles, mais dépassées. Alors pour celles-là, ok. Rabais, négociations, ventes aux enchères… amusez-vous ! Mais pour les autres : ce sont vos bébés, elles en valent la peine.

On en vient au calcul du prix.

Les pratiques courantes pour fixer le prix de vos toiles

Il existe deux méthodes très utilisées pour faire le calcul du prix de vos œuvres (en fait 3, mais la troisième n’est pas vraiment utilisé au Québec, alors je ne vous en parlerai pas tant que ça, car je ne la connais pas vraiment).

Dans tous les cas, le prix augmente avec la taille de la toile. Bien sûr, je parle de la toile montée sur châssis, mais non encadrée. Chaque méthode a ses pour et ses contre, et à chacune de choisir celle qu’elle préfère.

Note : je parle de pouces pour les dimensions puisque je suis au Québec, mais les mêmes formules existent avec les centimètres et les centimètres carrés.

La dimension linéaire pour fixer le prix de vos toiles

Ce calcul se base sur la hauteur et la longueur de votre toile.
H+l= dimension linéaire D
Ensuite, on multiplie cette dimension D par un facteur (une côte): C
DxC = prix de votre toile.
Suivant si vous utilisez les pouces ou les cm, le C peut correspondre à la côte de l’artiste (technique utilisée par les galéristes).

Exemples :
10×10 pouces : 10+10 = 20 >> C= 7 >> Prix = 140$
15×30 pouces : 15+30 = 45 >> C=7 >> Prix = 315$
24×36 pouces : 24+36 = 60 >> C= 7 >> Prix = 420$

Comment fixer le C ?

Cela dépend de votre CV artistique (nombre d’années d’exposition, diplôme, prix, article dans la presse etc.) mais personnellement, je préfère la technique de prendre une toile 10×10 pouces, de fixer un prix avec lequel je suis confortable, et de calculer C en fonction de ça.

10+10 = 20,  140$:20=7=>C

Dans tous les cas, je n’aime pas cette formule, car pour un prix acceptable pour les petits formats, il donne un prix ridicule pour les grands. Et inversement, si je mets un prix acceptable pour les grands formats, j’ai un prix bien trop élevé pour les petits formats. Mais vous pouvez toujours adapter le facteur multiplicateur en fonction des formats.

Source: pixabay.com

La surface pour fixer le prix de vos toiles

HxlxM = prix

Le principe est simple, vous calculez la surface et vous multiplier par un facteur multiplicateur M. Là encore, la façon de fixer le facteur multiplicateur est très subjective : expérience, nombre d’expositions etc.
Je prends encore la même technique : prendre une toile 10×10 pouces, de fixer un prix avec lequel je suis confortable, et de calculer M en fonction de ça. 10×10=100, 140$:100=1,4=>M

10×10 pouces : 10×10 = 100 >> M= 1,4 >> Prix = 140$
15×30 pouces : 15×30 = 450 >> M=1,4 >> Prix = 630$
24×36 pouces : 24×36 = 864 >> M= 1,4 >> Prix = 1209,60$

Je trouve alors que les écarts entre les petits et les grands formats font plus de sens, mais les grands formats deviennent vite assez cher. Alors je prends le parti de diminuer progressivement mon facteur M lorsque la taille augmente. Voici mes prix, à la date de l’écriture de cet article (janvier 2018) :

10×10 pouces : 10×10 = 100 >> M= 1,4 >> Prix = 140$
15×30 pouces : 15×30 = 450 >> M=0,97 >> Prix = ~430$
24×36 pouces : 24×36 = 864 >> M= 0,85 >> Prix = ~740$

Source: pixabay.com

Si vous le souhaitez, voici ma grille de tarifs: Prix LiliFlore

Dernière technique: la technique au point pour fixer vos prix

Je ne connais pas cette technique, et je n’ai jamais entendu une artiste l’utiliser au Québec. En France peut-être. Pour les intéressées, voici un article qui vous expliquera tout ça mieux que moi: http://techniquedepeinture.com/la-regle-des-formats-mais-quelle-idee/

Voici l’élément numéro 1 à prendre en considération

Ne vous mettez pas dans une situation ou vous allez vous sentir « obligée de vous excuser » de vos prix trop élevés, ou au contraire, faire la marchande de tapis et les vendre comme si vous n’y croyez pas vous-mêmes tellement le prix est bas… Cela veut aussi dire que vous devez travailler sur vous, car si vous ne vous sentez pas confortable de vendre vos toiles, vous aurez dû mal à les vendre au juste prix. Et de même, si vous ne voulez pas vous en défaire, vous risquez de les évaluer trop haut.

La confiance est un atout primordial. Et vu que l’on doit mettre un prix sur NOS bébés créations cela arrive souvent d’être confrontée avec le syndrome de l’imposteur, ou bien avec un peu de mégalomanie, hihi. Je crois que je vais écrire un article prochainement sur la confiance… mais dans tous les cas, ça se travaille et faites en sorte d’être à l’aise avec vos prix.

Donc retenez que si vous êtes celle qui va vendre vos toiles, vous devez être confortable avec vos prix, sinon, vous ne serez pas convaincante !

Source: pixabay.com

Conclusion : ce qu’il faut retenir de tout ça avant de fixer vos prix

Quelque soit la technique de calcul que vous utilisez, vous devez être en cohérence avec ce qu’il se fait dans le moment. En cohérence ne veut pas dire faire exactement tout pareil : vos prix doivent être en corrélation avec votre CV artistique (depuis combien de temps vous exposez) et votre notoriété (avez-vous des reçu des prix, gagné des concours, fait des expositions de renom).

Donc regardez les prix des autres artistes et ajustez-vous pour être cohérente.Car vous ne pouvez pas vendre plus cher que les artistes qui ont beaucoup plus de renom et d’ancienneté que vous, ni moins cher qu’une artiste débutante.

Et n’oubliez pas d’augmenter tranquillement vos prix d’une année sur l’autre, en corrélation avec l’augmentation de vos expositions et de vos ventes bien sûr. Faites attention de ne pas augmenter trop d’un coup, car redescendre des prix n’est pas très crédible non plus…

Dernière question à soulever: mais si un autre artiste fait quelque chose de similaire mais vend moins cher?

Présence – acrylique sur bois – 10x10pouces – disponible – Reproduction interdite

La réponse est la suivante: voulez-vous attirer des gens qui achètent un tableau simplement pour son prix, ou qui achètent VOTRE tableau parce qu’ils ont un coup de coeur? Construire une clientèle demande du temps, mais ça en vaut la peine! Alors misez sur votre authenticité et vendez à VOTRE prix pour attirer ceux qui VOUS aiment et aiment VOS toiles!

Et si vous souhaitez en savoir plus pour apprendre à faire grandir votre clientèle, découvrez ma formation sur le sujet. Cliquez ici: « Créatifs, devenez meilleur vendeur: l’ABC du marketing ».

Alors allez-y, go ! Plongez dans ce monde, cassez-vous la tête et mettez vos prix ! Cela pourrait être votre résolution de l’année?

Avez-vous encore des questions sur vos prix? Partagez vos interrogations dans les commentaires, j’essaierai d’y répondre au mieux 🙂

>>> Un autre article qui pourra sûrement vous aider: comment écrire son dossier d’artiste (démarche, CV, bio, portfolio, dossier de presse, présentation de projet). Cliquez ici.

À bientôt!

Rappel: bien sûr, c’est à vous de faire le travail. L’aide que je vous apporte, c’est par cet article. Alors MERCI DE NE PAS M’ÉCRIRE pour me demander de fixer le prix de vos toiles à votre place. Ou de vous aider à vendre vos toiles… Je reçois un peu de trop de messages d’artistes paresseux qui pensent que je vais faire le travail à leur place…

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