Note: afin d’alléger le texte, la forme féminine est employée sans aucune valeur discriminatoire.
Je me souviens, lorsque j’ai décidé de commencer la peinture, il y avait tant d’obstacle qui se dressaient dans ma tête!
« Je n’ai pas le matériel »
« Ça prend du temps à sortir tout ça, et à le ranger ensuite! »
« Je ne sais pas comment m’organiser? »
« Je me sens bloquée, il y a tellement de choses à apprendre! »
« Comment faire pour ne pas tourner en rond et réussir à progresser? »
Et en discutant autour de moi, je me suis rendue compte qu’on faisait toutes faces à ce genre d’obstacles.
Alors je les ai surmonté, les uns après les autres, et je vous partage ici quelques trucs et astuces très simples pour vous aider à en faire autant.
Mais avant de vous les donner, je voulais d’abord vous parler de quelques erreurs classiques sur la peinture acrylique, histoire de faire tomber des barrières qui sont souvent des freins à la pratique de la peinture en général, et de l’acrylique en particulier.
Bonne lecture!
Les erreurs classiques en peinture (acrylique et autre)
Certains mythes, ou certaines erreurs, sont parfois fatals à la pratique de notre passion. On a des croyances, ou on tombe dans des pièges courants que l’on croit insurmontables, et ça y est, le découragement prend le pas sur l’envie de peindre, et la peur nous freine dans nos apprentissages.
Pour moi, ce fut une grande révélation d’apprendre que ces mythes (ou ces erreurs) étaient le lot de tout le monde! J’ai alors compris qu’ils étaient sur mon chemin, non pas pour me faire arrêter la peinture, mais au contraire pour « tester » ma passion!
Tout le monde vit ces moments de doute, et le savoir m’a encouragé à les dépasser!
Voilà pourquoi je vous en parle : non seulement pour vous rassurer et vous dire que ces croyances ou obstacles sont normaux, mais aussi pour vous donner quelques astuces qui devront vous aider à dépasser ces obstacles.
Trois erreurs en peinture (tout type de médium)
ERREUR #1 > Les croyances en lien avec la copie
Note importante : quand on parle de copie (ou de forte inspiration) veillez toujours à bien respecter les droits d’auteur comme je vous le mentionne souvent (lire l’article sur les droits d’auteur en cliquant ici). C’est très important si vous ne voulez pas vous retrouvez dans l’illégalité comme malheureusement beaucoup d’artistes débutants. Et certains me disent « Ah mais moi je mentionne toujours le nom de l’auteur de l’image » et bien ça ne suffit pas! Si vous n’avez pas l’autorisation formelle (et écrite si possible) de l’auteur, vous venez de commettre un vol…
Bref, revenons au sujet. Quand on veut faire de la copie, il y a deux croyances diamétralement opposées qui peuvent s’installer :
- Croyance numéro 1: la copie est superbe, donc l’artiste est bon,
- Croyance numéro 2: au contraire, la copie c’est mal car ce n’est pas créatif.
Les deux ont du vrai et du faux.
Tout d’abord, la copie est un excellent exercice technique! C’est justement une façon de s’affranchir des choix de composition, de couleur, de matière et de lumière pour simplement être dans l’exécution et mieux comprendre les outils à notre disposition. Et quand je parle d’outils, je parle de geste, de palette de couleurs, de juxtaposition de formes, d’ambiance lumineuse… Sauf qu’au lieu de devoir les créer de A à Z, on apprend à les utiliser d’abord.
Un peu comme un enfant apprend à répéter des mots avant d’être capable de faire de belles phrases ou d’écrire des rédactions à l’école. On ne peut pas demander à un bébé d’écrire un roman avant d’expérimenter le langage par imitation et prendre peu à peu des initiatives au fur et à mesure qu’il grandit!
En peinture, c’est pareil. La copie est un exercice technique pour vous aider à pratiquer et à comprendre.
Donc, une bonne copieuse en peinture est une bonne technicienne mais ce n’est pas forcément une artiste. Une artiste a besoin de technique ET de créativité pour inventer son propre univers et avoir un langage visuel authentique.
Et donc, croyance numéro 2 : la copie n’est pas «mauvaise» quand elle est utilisée correctement, c’est à dire avec un objectif d’apprentissage clair.
Vous avez envie d’expérimenter les reflets? Pourquoi ne pas copier Monet? Ou bien vous inspirer de photos de reflets sur l’eau?
Vous aimeriez vous améliorer en portrait? Il existe tellement de peintres talentueux qui peuvent vous aider à mieux comprendre comment peindre un visage humain de différentes façons!
Le mouvement dans le coup de pinceau vous attire? Pourquoi ne pas essayer de reproduire un Van-Gogh?
Ne vous fourvoyer pas et ne croyez pas que, parce que vous êtes une bonne copieuse, vous allez facilement réussir à créer une toile. Et non, vous allez voir, ce sera très difficile dans 95% du temps ! Ne vous découragez pas. Copier est une technique, alors que créer est un art. Donc, quand vous passez de l’un à l’autre, vous vous retrouvez dans une situation de « débutante » : c’est COMPLÈTEMENT NORMAL!
Lire mon article sur le sujet>>> Osez créer: se détacher de la copie!
ERREUR #2 > Demander l’avis des gens avant que votre toile ne soit terminée
Avez-vous déjà regardé une maison en construction, et, lorsque seules les fondations sont présentes, vous êtes-vous déjà exclamée : « Oh, c’est beau! »… Non. C’est gris, y’a pas grand-chose et on ne sait pas ce que ça va devenir. Et bien, quand on commence une toile, c’est pareil : pourquoi doit-on déjà trouver cela beau? C’est être exigeante, car c’est seulement le début!
Alors parfois, la toile est bien avancée, et on se dit qu’on peut demander un avis. Mais une maison, si elle n’a pas son revêtement extérieur, on ne sait pas trop ce que ça va donner : va-t-il y avoir du bois? Ou une couleur jaune canari? Ou au contraire va-t-elle être peinte toute en noir? Tant que ce n’est pas fini, on peut demander un avis, mais aura-t-il réellement de la valeur?
Il vaut bien mieux poser une question très précise que de demander un avis général lorsque votre peinture n’est pas finie :
- « Penses-tu que ma composition est équilibrée?
- Mes couleurs servent-elles bien mon intention d’ambiance?
- Les traits du visage sont-ils bien proportionnés? ».
Au moins, la réponse vous aidera à avancer et à terminer votre toile! Plutôt que de vous retrouvez avec un avis subjectif qui risque de vous décourager en plein milieu de votre toile…
ERREUR #3 > Demander l’avis des gens en général
Je vous parlais de demander un avis sur une toile en cours, mais il en est de même sur une toile terminée : demander un avis n’est pas une question qui appelle à l’objectivité. On ne peut pas plaire à tout le monde, mais lorsque l’on peint, c’est souvent difficile de prendre un avis négatif, même s’il est constructif. Le mieux c’est de demander à des personnes bienveillantes (lire l’article sur le sujet ici).
Mais voici un autre point important : demander un avis, c’est s’exposer.
Et peu importe le niveau que vous avez en peinture, s’exposer, c’est un acte émotionnellement chargé de conséquences. Il est donc important de savoir si vous êtes prête émotionnellement. C’est ça qui compte le plus, peu importe votre niveau (débutante ou avancée). Car votre artiste intérieure, votre enfant intérieur, est fragile, et vous en êtes la protectrice. Ne vous exposez pas inutilement à des avis qui risquent de vous détruire si vous n’êtes pas prête, ou tout simplement pas en état affectif à ce moment là.
Trois erreurs propre à la peinture acrylique
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ERREUR #4 > L’acrylique est une peinture à l’eau
C’est une erreur de dire que la peinture acrylique est une peinture à l’eau. La peinture acrylique est une peinture à… l’acrylique. Les peintures à l’eau sont l’aquarelle et la gouache. Par contre, la peinture acrylique peut être utilisée avec de l’eau. Mais la nuance est importante.
Le liant de la peinture acrylique : médium acrylique
Les diluants de la peinture acrylique : eau, médium acryliques et autres produits à usage spécifique.
Donc lorsque l’on veut changer la viscosité, ou la texture de la peinture acrylique, sans en altérer les propriétés, il est préférable d’utiliser le liant, c’est à dire un médium acrylique approprié (gel, liquide, brillant, mat, opaque, transparent…). Rendre une couleur transparente, plus épaisse ou plus liquide, ajouter une texture, faire des superposition de couches…
Voici une vidéo qui vous présente les différents médiums acrylique >>> cliquez ICI.
Lorsque l’on souhaite travailler en «déconstruction», c’est à dire «enlever de la peinture», on utilise l’eau : diluer une couleur, même si cela la change un peu, enlever une erreur, rincer notre pinceau.
Bien sûr, il arrive parfois que l’on veut simplement fluidifier très légèrement notre peinture sans l’altérer, et alors, même s’il est préférable de prendre un médium liquide ou fluide, il est plus facile de tremper simplement son pinceau dans notre bac d’eau. C’est ok tant que c’est «un peu d’eau». Car vous le verrez, si vous abusez de l’eau, plusieurs mauvaises surprises peuvent arriver : une couche sèche depuis peu va se réactiver et vos couleurs se mélanger, des petits « picots » de pigments peuvent apparaître, et si vous travaillez en épaisseur, des craquelures peuvent se former. Car l’eau déséquilibre les liaisons entre les grains du pigment, contrairement aux médiums acryliques.
ERREUR #5 > Pas assez de peinture
Je vois beaucoup d’étudiantes qui utilisent des minis-noisettes de peinture. Soyez généreuses! La peinture acrylique est faite pour ça! Nous ne sommes pas à l’aquarelle, et l’acrylique a une profondeur et une vivacité dans ses couleurs quand on en met suffisamment. Alors n’hésitez plus, et allez-y franchement sur votre palette. Vous verrez, vous ne le regretterez pas. Surtout si vous travaillez avec la spatule!
ERREUR #6 > Ne pas utiliser l’avantage principal de l’acrylique
L’acrylique sèche vite. Et c’est son grand avantage. Alors pourquoi la plupart des artistes ne l’utilisent pas? Si vous travaillez en une seule couche, vous ne tirez pas pleinement partie de cet avantage considérable. Peindre en plusieurs couches vous permet de :
- rendre vos couleurs plus vibrantes;
- faire des essais-erreurs;
- travailler la transparence et/ou la profondeur;
- faire des expériences en structure: une couche avec de la texture en dessous donne beaucoup de vie à la couche supérieure;
- faire des expériences en texture visuelle : faire des effets visuels qui donne l’impression d’une texture (grâce entre autre à la transparence).
Personnellement, c’est un élément essentiel, non seulement de ma pratique, mais aussi de ma démarche artistique : me donner le droit de changer d’idée, de repasser par-dessus, de jouer avec la couche de peinture d’avant, c’est parler le langage de la vie. Car rien n’est jamais figé, le passé fait partie de l’histoire complète, aussi imparfait qu’il soit.
Mais bien sûr, il se peut que vous préfèreriez travailler « Alla Prima » (dans le frais en un seul jet), et je ne suis pas là pour vous dicter votre pratique ou votre style. Je voulais simplement souligner que le temps de séchage rapide de l’acrylique a d’énormes avantages qu’il ne faut pas négliger. Et si cela vous dérange trop, il existe des retardateurs. Mais peut-être aussi que vous seriez plus à l’aise avec la peinture à l’huile qui sèche beaucoup plus lentement?
(Note: travailler « ALLA PRIMA » est une excellente façon de développez votre spontanéité et votre coup de pinceau. C’est justement le sujet d’un des ateliers du « Développeur de créativité » présenté ICI).
Passons maintenant aux conseils que je souhaite vous partager dans cet article. Je commence par des petits conseils pratico-pratiques. Ensuite, je vous donnerai des pistes sur la manière de travailler pour progresser dans votre pratique en général.
Mes petits trucs pour mieux s’organiser
Le matériel
Alors si vous êtes déjà inscrite sur ma liste d’envoi (ou si vous êtes déjà une de mes étudiantes), vous connaissez déjà la liste de matériel que je préconise. Sinon, et bien vous pouvez rejoindre ma communauté en vous inscrivant ICI et vous aurez accès à une vidéo complète qui vous explique tout le matériel en détail!
Dans l’atelier, ou sur votre table du salon
CONSEIL #1 > Toujours avoir 2 bacs d’eau
L’eau noircit vite, alors il peut être intéressant d’avoir deux bacs d’eau : un pour enlever le plus gros de la peinture sur votre pinceau, l’autre pour les laisser tremper dans une eau plus claire. Je pousse même jusqu’à 3 bacs d’eau parfois : 1 pour rincer les couleurs claires, 1 pour rincer les couleurs foncées et 1 pour laisser tremper. Le bac d’eau pour faire tremper vos pinceaux doit avoir un niveau d’eau plus bas que la virole du pinceau (morceau entre les poils du pinceau et le manche) et ceci afin d’éviter que l’eau n’abîme le manche (risque que la virole se détache du manche à force).
Vous pouvez aussi voir deux vidéos concernant les pinceaux sur ma chaîne YouTube:
- Comment choisir vos pinceaux, cliquez ICI;
- Comment entretenir vos pinceaux (les lavez), cliquez ICI.
CONSEIL #2 > Les guenilles/chiffons
Gardez vos vieux vêtements troués et déchirez-les pour vous faire des guenilles. Certains tissus seront moins adaptés que d’autres (ceux qui « peluchent ») et certains seront plus agréables pour certains cas.
Par exemple, si vous travaillez en épaisseur avec la spatule, le « Jean’s » est un tissus épais super pratique pour essuyer votre spatule : la peinture ne traversera pas.
CONSEIL #3 > Garder la peinture inutilisée
Vous avez fini de peindre mais il vous reste de la peinture et vous n’aimez pas gaspiller? Personnellement, je garde les restes de peintures dans une petite boîte de plastique fermée hermétiquement. Deux options : soit je garde chaque couleur séparément si je pense en avoir besoin pour continuer le projet en cours, soit je mélange tout pour faire un « gris-brun » (couleur neutre) qui me servira pour faire un fond ou pour peindre les bords de ma toile.
CONSEIL #4 > Tablier
Comme tablier, j’aime utiliser quelque chose d’épais, car j’essuie souvent ma spatule ou mon pinceau directement dessus, et la peinture risque de traverser et de tâcher mes vêtements. J’ai aussi une blouse de chimiste, souvenir du passé, que j’aime beaucoup car je n’ai pas besoin de faire attention et je peux peindre sans peur de m’en mettre de partout. Certains peintres ont parfois des tenues spéciales : T-shirt, veste et pantalon spécialement pour peindre et essuyer leurs outils dessus sans gêne.
Pour la peinture en plein air
CONSEIL #5 > Quelques trucs de base pour peindre dehors
Certains aiment faire simplement des croquis en plein air, mais peut-être êtes-vous tentée d’essayer de peindre une toile complète. Quelques conseils liés à mon expérience :
- Évitez la saison des moustiques! Non seulement pour votre confort, mais aussi pour éviter qu’ils viennent se coller dans votre toile! Ou alors peignez sous une tente moustiquaire;
- Préférez des petits ou moyens formats. L’option « carton entoilé » est bien aussi. J’ai essayé sur des feuilles, mais le moindre coup de vent est fatal! Vous pouvez sinon la coller avec du ruban pour peintre sur un morceau rigide (plastique ou bois);
- Préparez-vous des petits pots de peinture, ou prenez juste les couleurs primaires + du blanc et un brun (un noir ou un gris de Paynes éventuellement). Histoire d’éviter de vous retrouvez avec un bagage bien trop lourd!
- Utilisez un petit bagage à roulette pour tout transporter (comme ceux pour faire le marché), et ne prenez pas votre plus chic, car entre la terre et la peinture, il ne sera jamais plus comme avant.
Passons maintenant à quelques conseils pour vous permettre de progresser (ou débloquer) en peinture.
Mes trucs pour progresser en peinture
CONSEIL #6 > Travailler sur brouillon
Si jamais vous décidez de courir un marathon, allez-vous tout de suite sortir et courir 42km? Non, vous allez d’abord vous motiver pour courir régulièrement une petite distance, puis augmenter la fréquence et le nombre de km au fur et à mesure. Pourquoi alors vous plongez-vous tout de suite dans une toile à peindre? Il faut d’abord s’entraîner, essayer, expérimenter!
D’où l’importance d’avoir des brouillons : papier « techniques mixtes », papier toilé, carton entoilé. Vous pouvez alors essayer des formes, des gestes, des couleurs. C’est une étape entre le croquis et la toile, et je dirai que c’est même plus important que le croquis!
CONSEIL #7 > Déconstruire les apprentissages
La peinture se décline en 4 grands axes :
- la couleur (valeur, teinte, saturation);
- la forme (geste, composition, ligne);
- la matière (structure, texture visuelle et effets);
- la lumière (ombres, contrastes, ambiances).
Vouloir créer une toile, c’est devoir s’intéresser à ces 4 aspects là en même temps : il y a du travail, et on peut facilement se sentir dépassée.
Ma suggestion : découper l’apprentissage en décidant de travailler majoritairement un aspect et en s’affranchissant le plus possible des autres axes.
Par exemple, on peut prendre une photo de référence pour s’affranchir de travailler la composition et les formes (attention toutefois aux droits d’auteurs : lire mon article à ce sujet) et se concentrer sur le travail des couleurs, ou de la lumière. Pour celles et ceux qui aimeraient approfondir ou découvrir le langage des couleurs, je propose d’ailleurs une formation complète et en ligne pour vous accompagner sur ce chemin (infos ici).
CONSEIL #8 > Se lancer des défis
J’aime beaucoup travailler par défi. Je dis souvent que toutes mes toiles sont en fait des essais, des expérimentations, des défis que je me lance. Je ne peins quasiment jamais dans l’intention d’un résultat. Mais plutôt pour « essayer quelque chose », découvrir, m’amuser, m’évader. Et je travaille par défi.
Le printemps 2018, je me suis lancée un défi « vert ». J’ai expérimenté toutes sortes de verts, que j’ai créé bien sûr, mais aussi quelques pigments particuliers que j’ai acheté directement (car certaines couleurs ne peuvent pas être créées, facilement tout du moins). L’hiver d’avant, je travaillais la composition, avec l’intention de profondeur. L’hiver 2019, je me suis lancée un défi dualité bleu/orange, et au printemps 2019, un défi couleurs chaudes et grands formats (pour raisonner avec mon voyage au Chili).
Si je me rends compte que j’ai de la difficulté avec quelque chose, je me lance un défi et une série naît.
Une année, j’ai lu une invitation à une exposition qui s’intitulait « Rouge Passion », et je me suis dit «Ce serait difficile pour moi car j’ai du mal à travailler les rouges » alors je me suis inscrite par défi et j’ai créé une série de toile pour cette exposition. J’ai beaucoup appris grâce à ce défi « Rouge ».
À chaque nouveau défi, je vous invite à continuer d’utiliser ce que vous avez appris dans le défi précédent, pour le pratiquer et ne pas oublier. Et alors, au fur et à mesure que vous avancez, votre technique et votre créativité s’affinent et vous progresserez sans vous en rendre compte (ou presque, hihi).
Avec ou sans guide, le chemin doit rester amusant!
Vous voici maintenant prête à faire un « plan de match » pour progresser dans votre pratique artistique! Avoir un guide peut aussi être une bonne idée mais ce n’est pas obligatoire. Si cela vous tente, j’offre plusieurs formations en lignes pour accompagner les artistes dans leur développement créatif et technique (site des cours en ligne ici).
L’expérimentation seule est aussi un excellent professeure! J’ai personnellement peint pendant plusieurs années de façon autodidacte avant d’envisager de prendre des cours plus structurés.
Alors, go, qu’elle que soit votre façon d’apprendre, amusez-vous!
C’est le principal!
Et n’hésitez pas à partager vos pensées ou questions sur ce sujet dans la zone des commentaires ci-dessous. J’adore vous lire et échanger avec vous.
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4 Comments
Bonjour LiliFlore,
Il y a quelques notions que j’ai vues dans un de tes cours, mais j’avais tout de même oublié de ne pas utiliser l’eau avec l’acrylique pour dilué… Oups! Je viens de le faire sur ma dernière toile. 😉 Merci de ce beau message! Et c’est intéressant pour les défis!
Je te souhaite une superbe journée!
Hihi, ben tu peux, mais pas trop, sinon le pigment est déstabilisé. Mais si tu aimes les effets et que tu laisses bien sécher avant de mettre la couche par dessus, c’est ok.
Bonne peinture et merci pour ton commentaire!
Encore une fois merci Lili! Voilà je commence ma journée en t’écoutant et ça me motive à bouger vers mon atelier. J’adore ton idée de travailler par défis au lieu de planifier une œuvre. Ça enlève toute pression et insécurité car Il n’y a pas d’attente.
Merci France pour ton commentaire. Et oui, c’est vraiment bien comme tu le dis: ça enlève de la pression!
Bonne journée de peinture alors 🙂