L’huile ou l’acrylique?

Mes dernières huiles.

L’huile, ce n’est pas le même voyage en moi.

Lorsque je peins à l’huile, je mets en forme mes idées, mes sensations, mes impressions. Je ne fais pas simplement les reconnaître. Je les place, les arrange, les construis en cohérence avec notre monde.

C’est profond, lent, rassurant lorsque cela fonctionne, mais la panique est proche si cela ne fonctionne pas.

J’aime tellement peindre à l’huile!

Mais on dirait que pour parvenir à une toile qui me représente pleinement, je dois parfois faire des pauses.

Ma dernière pause a duré tout l’hiver. Ma dernière toile à l’huile date du mois d’octobre. Pendant ce temps, je sors ma peinture acrylique. Car ne pas peindre… impensable!

Et avec l’acrylique, je surfe sur qui je suis, ou qui j’aimerais être. J’apprends à me connaître, à me comprendre. J’expérimente. Et ce processus est plus léger, plus enfantin. Les toiles sont belles, tant mieux. Elles ne le sont pas? Pas grave, je repasse par dessus. Comme un vêtement qu’on essaye avant de savoir si on va le mettre ou pas. Il n’y a pas de mauvaises réponses. Juste des choix.

J’ai expérimenté tout l’hiver.

Et février est arrivé. Une première peinture à l’huile est sortie.

Puis mars, et deux autres encore.

Avril, je tente encore ma chance, mais je ne suis pas contente. Déception.

Que dois-je faire? Simple: je ressors mon acrylique et le cycle recommence.

Ce doit être cela que l’on appelle « processus créatif ». Je crois. En tout cas, tant que cela me ressemble et me plaît, je continue.

On verra bien quand la prochaine huile ressortira!

Bonne soirée,

LiliFlore 🙂

Février 2015 – La Rivière à l’Eau Claire – 24 x 30 pouces – Huile sur toile

Mars 2015 – Le Glacier – 24 x 36 pouces – Huile et acrylique sur toile

Mars 2015 – La Chouette Rayée – 22 x 28 pouces – Huile et acrylique sur toile