Peinture et bien-être sont plus liés qu’on ne le pense. Quand le monde devient trop bruyant, il existe un refuge accessible à tous : créer. À travers la peinture, je m’offre un espace où le stress s’efface, où mon esprit s’apaise et où chaque couleur devient une respiration. Voici dans cet article (et vidéo) mon voyage grâce à la peinture. Qui sait, vous trouverez peut-être combien la peinture peut transformer votre quotidien à vous aussi?
Quand tout vacille, la peinture apaise
Je me souviens d’une période troublée. Une période où mon esprit ne savait plus quoi penser. Qui écouter. Où mon cœur était à l’envers, et mes tripes nouées. J’étais perdue. Et une amie m’offre alors un livre : Ho’oponopono : Le secret des guérisseurs hawaïens (de Luc Bodin et Marie Élisa Hurtado Graciet).
En substance, ce livre m’explique que toute ma vie est le reflet de mes choix. Les bons et les mauvais. Et que, pour avancer, je dois apprendre à me pardonner mes mauvais choix, et à m’aimer.
Ce livre, à ce moment-là de ma vie, m’a sauvée. Au lieu de croire que les problèmes venaient de l’extérieur, je comprenais que j’avais le pouvoir de tout ramener dans le beau. J’ai le pouvoir de diriger ma vie. Et de m’aimer. Pour ensuite mieux aimer les autres.
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Vous pouvez soit continuer de lire l’article, soit l’écouter en me regardant créer une toile dans cette vidéo:
Créer pour se retrouver : quand la peinture fait du bien
Et ma vie a basculé. Bon, « basculé » n’est pas le terme, car cela donne l’impression que c’est soudain. En fait, cela ressemblait plutôt à une jolie courbe. Mais dans tous les cas, je ne pouvais plus rester les bras croisés à me demander ce que je pouvais faire. Je devais passer à l’action. Même si je ne savais pas trop comment.
J’ai alors acheté un second livre : Libérez votre créativité (de Julia Cameron). Julia propose d’écrire les Pages du matin : trois pages tous les matins.
J’écris, encore et encore. Puis la peinture s’impose dans mes pages du matin. Alors, je me bricole un atelier et je commence à peindre.

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Faire une place à la peinture… et à soi-même
Sauf que la peinture, ça coûte cher ! Alors, j’ai revu mes priorités : moins de vêtements, un forfait téléphonique réduit… et hop, j’avais mon budget peinture ! Finalement, je devenais créative avant même de peindre.
Mais le temps ! Je n’ai pas de temps ? Quoi ? Pfff, foutaises. Je vais le trouver, le temps, car lorsque je peins ou j’écris, je suis dans ma bulle. Le monde peut bien s’écrouler, je me sens bien.
Je connais des gens qui sont passés au travers d’un cancer (ou qui le vivent actuellement), et qui ont réussi à se trouver des heures de bien-être grâce à leur moment de peinture.
Ces moments sont des refuges. Des bulles de pur plaisir. Entre vivre la souffrance, la peur, l’anxiété, ou prendre les pinceaux et se donner une pause de la réalité… mon choix est vite fait.
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Peindre pour s’ancrer et retrouver son équilibre
Il paraît que le monde est en feu ces temps-ci. Mais pas chez nous. Je peins, Mimi dort. Tout va bien. De toute façon, que pourrais-je faire pour que le monde change ? Oh, oui, j’ai une idée : peut-être que d’être heureuse et de transmettre ce bonheur à tout ce beau monde anxieux à cause des nouvelles est une façon de créer le changement ? Peut-être que si je passe plus de temps à peindre et à partager mon bonheur de peindre, plus de gens vont se mettre à peindre et retrouver leur paix d’esprit ?
Et si la peur entraînait la peur, et que la paix entraînait la paix ? Plus je peins, plus je me sens en paix, plus je dégage de la paix. À part peut-être les soirs de pleine lune, haha ! C’est fou comme cette coquine me rend électrique.
Je pourrais écouter les nouvelles et nourrir mon anxiété… mais à quoi bon ? Je préfère peindre, partager et inspirer. C’est ma façon à moi de créer du changement.
Se reconnecter à son bien-être à travers la peinture
Quand je peins, je peins. Je ne pense à rien d’autre. Je joue, je pose des couleurs, j’imagine des paysages. Je crois que je vais y arriver, et puis je me plante, et alors je souris. Car ce n’est pas grave, c’est juste une peinture ! Personne n’en souffrira, à part mon ego, mais je ne l’écoute guère quand je peins. Il sait qu’il doit garder sa place de critique d’Art, autrement dit, il est sur « Silencieux », comme mon téléphone.
Cet espace-temps de peinture me permet de me régénérer. Je me sens alors plus forte. Je suis plus forte.
Partager son bien-être à travers la peinture
Oh, d’ailleurs, je dois absolument vous raconter quelque chose.
Lorsque j’ai commencé à peindre plus régulièrement, je travaillais encore comme éducatrice pour les petits nenfants. Et à cette époque, je n’étais plus capable de supporter les commérages de mes collègues ! Ça me sortait par les trous de nez ! J’étais même allée faire des entrevues pour changer d’emploi. Mais ce n’était pas la première fois que cela arrivait, et je savais que si je prenais un nouvel emploi, après quelques années, le problème reviendrait.
J’ai alors décidé d’essayer d’appliquer l’adage qui dit « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. »
J’ai parlé de ma peinture, partagé mes découvertes, et… surprise ! Deux collègues qui se côtoyaient depuis 10 ans ont découvert qu’elles adoraient dessiner ! Et on parlait peinture, dessin, créativité. Au lieu de subir l’ambiance, j’ai créé un espace d’échange inspirant. Finalement, ces mêmes collègues que je ne supportais plus sont devenues des amies.
Alors oui, prendre soin de ma bulle de peinture m’a permis de rayonner et cela a rebondi sur moi ensuite, car les personnes autour de moi m’ont redonné l’énergie que je leur avais envoyée.

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Créer, c’est semer du bonheur
Alors maintenant, je préfère me réfugier dans ma bulle le plus souvent possible plutôt que de gober la peur et l’anxiété véhiculées partout. Et ça me fait un bien fou, et apparemment, ça vous fait un bien fou aussi quand vous me lisez ou regardez mes vidéos.
Connaissez-vous la petite histoire du cultivateur de maïs qui gagne chaque année le concours du meilleur maïs ? Chaque année, après le concours, il partage les graines de son maïs avec ses voisins cultivateurs. Une année, un voisin lui dit : »C’est vraiment très généreux de ta part, tu pourrais les garder pour toi. »
Et il répond : « Non, c’est très égoïste en fait. Car si vous avez de mauvaises graines, ça va contaminer mon champ. Là, au moins, si vous contaminez mon champ, ce sera avec les meilleures graines. Et comme ça, je peux gagner chaque année ! »
Bref, on dit que l’amour, c’est la seule chose qui se multiplie quand on la divise le plus souvent possible. Idem pour le bonheur.
Créer, c’est choisir la lumière

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Je peins, je partage des découvertes, mes pérégrinations, mes moments peinture et cela aide quelques personnes, et ces personnes me le redonnent en m’envoyant de magnifiques messages.
Alors, grâce à mon refuge artistique, à ma bulle de peinture, je vis dans la joie, la lumière et le bonheur. Si ça vous tente de laisser le climat anxiogène actuel de côté et de vivre la même chose que moi, il vous suffit de prendre le pinceau plus souvent 😉
Bonne création à vous toutes et tous qui me lisez, et merci d’être là ! Je vous adore ! N’oubliez pas de mettre un petit coucou dans les commentaires!
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Et puis, osez devenir l’artiste en vous !
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10 Comments
Merci de nous partager tes mots de sagesse. Ça fait du bien.
France
🥰
Beau texte, tu as raison, partager la paix, la joie et le bonheur, c’est la solution .….peindre, c’est aussi mon refuge. J’ai commencé par dessiner un visage qui, à ma grande surprise, était joli. Surprise, car j’avais toujours été nulle en dessin et en peinture. J’ai décidé d’en dessiner un autre….et je n’ai plus été capable d’arrêter. C’était en 2011. Je suis passée à l’huile, à l’aquarelle et maintenant à l’acrylique…étant devenue allergique à l’huile. C’est toujours mon refuge et mon équilibre. Ça me branche sur mes possibilités au lieu de me concentrer sur mes incapacités et mon impuissance. Ça me rend heureuse. Ça me donne des ailes. Je n’en finis plus d’apprendre, ça me garde jeune malgré mes 80 ans.
Quand je peins, J’oublie tout. J’oublie le temps et je me sens si vivante.
Alors, on continue….
Louise
Oui!!!! Merci pour ce superbe témoignage! Quand on peint, le temps s’arrête. L’âge n’a plus d’importance. On se sent comme toujours: vivante!!! Et ça, ça vaut de l’or! Car avec toutes les mauvaises distractions actuelles qui tuent l’âme, la peinture (ou tout autre forme d’expression artistique), est une véritable bouffée d’air frais!
Merci Louise pour ce magnifique commentaire 🙂
Lili
J’adore te lire Lili! Ton message est plein d’optimisme! Merci et continue à peindre! J’ai aussi repris les pinceaux, à l’occasion : c’est vrai que ça aide à s’évader! 🙂
Génial! Et oui, c’est un refuge et une évasion en même temps!
Bonne peinture!
Exaxtement ce que j’avais besoin de lire en ce moment. Merci!
😘
Créer est la partie belle de notre humanité. Pour moi, c’est un temps suspendu, une bulle de respiration, un espace de découverte et d’apprentissage permanent dans un monde sans limite. C’est pousser la porte d’une association d’arts plastiques à l’âge de 50 ans, il y a maintenant 15 ans, sans doute l’une des mes plus belles décisions.
Aujourd’hui, je peins, je dessine et continue d’apprendre et d’explorer.
C’est mon espace « bien-être », plein de couleurs, de douces émotions, d’échanges et de partage.
Bravo pour ce bel article.
Oh, tes mots sont très beaux. Oui, ce fut une belle décision, et une décision que tu reprends chaque fois que tu prends le pinceau! Bravo!