Pour cette peinture, je réutilise la démarche que j’ai découverte pour « L’Ourse »: première inspiration, puis réflexion sur la composition, deuxième inspiration, autre réflexion etc… Sauf que cette fois, j’introduis un autre élément: la photographie. Mes photos par ailleurs.
Parce que voilà, la vision qui frappe l’esprit et me donne parfois l’envie de faire telle ou telle ambiance n’est pas toujours là. Je ne suis pas toujours « transcendée » par le divin qui me donne l’IDÉE tant attendue! Et comme je refuse le syndrome de la page blanche, je cherche d’autres solutions. Car j’ai besoin de peindre! Vision ou pas.
Alors j’ai commencer à naviguer dans mes photos de vacances. Et lorsque je tombe sur une photo qui me fait vibrer sur le moment, je décide de la prendre comme inspiration de base.
La voici:
Mais voilà, une photo ne dit pas tout.
Lorsque je peints cette « base », l’on comprend ce que je veux dire: il manque quelque chose. C’est là que la création intervient pour ajouter de la valeur à la reproduction.
Ma promenade de ce jour-là est dans mon esprit, mais je dois réussir à vous la faire vivre par une seule toile. Comme si ma peinture me permettais de recréer toute une série de photos, d’éléments, de sensations que j’ai vécu ce jour là. En fait, après avoir effectué la base, je vais laisser « reposer » la toile, et cette fois, je vais « voir » ce que je vais rajouter. Et je sais que j’ai la photo qui m’aidera, j’en ai fait tellement ces vacances là…
Une semaine plus tard… Je vois qu’il y aura un bateau.
Et puis je veux montrer que nous étions en surplomb. Et que les arbres étaient si étranges et beaux à la fois!
Voici alors le tableau final. Il me plait comme cela.
Et voilà!
Voici un diaporama pour voir l’évolution du tableau en image et sans texte.
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« Le Chemin du Rêveur »
Acrylique sur toile – 20×30 pouces (51 x 76 cm) – Février 2015
Pourquoi du « Rêveur »?
Je vous laisse deviner…
LiliFlore
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